La Covid19 a changé nos plans et bousculé nos habitudes en cette année 2020. Et force est de constater que le virus a décidé de jouer les prolongations et de continuer à polluer notre quotidien. Toutefois, de nombreux parcs nationaux ainsi que les hôtels, à 50% de leurs capacités, ont rouvert depuis le début du mois de juin. Je me suis donc rendu à Manuel Antonio, le parc le plus visité d’Amérique centrale, pour tester une sortie au Costa Rica en période de Covid19.

A mon arrivée à l’hôtel The Falls, j’ai été accueilli par une réceptionniste portant un masque. Elle m’a invité à rentrer une fois mes mains lavées grâce au robinet et au savon installés à l’entrée. J’ai également dû désinfecter mes chaussures en passant par une bassine. Une fois, ce rapide protocole effectué, la réceptionniste, protégée derrière une grande vitre en plexiglass, m’a remis les clés puis conduit dans ma chambre, en plein milieu d’un joli jardin.
Après avoir déposé mes bagages, direction la piscine de l’hôtel pour me détendre et boire un petit verre. Etant arrivé en fin d’après-midi, j’en ai ensuite profité pour aller voir le coucher du soleil depuis la magnifique plage publique de Manuel Antonio.
Le lendemain, les plages étant ouvertes de 6h00 à 9h30, j’avais décidé de profiter de ce créneau pour découvrir la magnifique Playa Biesanz. Réveil matinal donc pour profiter de l’excellent petit déjeuner, servi par un membre du personnel portant un masque, puis de la plage. Mais à peine sorti de l’hôtel, obligé de s’arrêter pour observer une colonie de singes écureuils en plein repas. Il s’agit du groupe de singes le plus difficile à observer au Costa Rica

Le lendemain, les plages étant ouvertes de 6h00 à 9h30, j’avais décidé de profiter de ce créneau pour découvrir la magnifique Playa Biesanz. Réveil matinal donc pour profiter de l’excellent petit déjeuner, servi par un membre du personnel portant un masque, puis de la plage. Mais à peine sorti de l’hôtel, obligé de s’arrêter pour observer une colonie de singes écureuils en plein repas. Il s’agit du groupe de singes le plus difficile à observer au Costa Rica.
Une fois le plein de photos fait, je peux me mettre en route. Pour se rendre à Playa Biesanz, à 3 minutes de l’hôtel en voiture, il faut se garer non loin de l’hôtel Shana, au niveau de la zone surveillée, et marcher 5 minutes dans la forêt. On débouche alors sur une magnifique plage de sable blanc fermée, et entouré de colline et de forêt primaire. Un véritable plaisir des yeux et du corps, puisque l’eau est toujours chaude dans cette région !
Après ce bain matinal, je me suis rendu au parc national Manuel Antonio. Même si j’y ai déjà été à de nombreuses reprises, cela restera toujours un plaisir. Dès l’arrivée au guichet, on a pris la température et fait nettoyer mes mains. Quelques mètres plus loin, j’ai dû à nouveau laver mes mains et respecter les distances pour pouvoir entrer dans le parc. Un élément m’a toutefois immédiatement sauté aux yeux. Ce parc est presque l’unique au Costa Rica où il est habituellement nécessaire de faire la queue pour rentrer. Mais ce jour-ci, un dimanche qui plus est, il n’y avait personne.

Grand bien me fasse, j’ai ainsi pu profiter pleinement de la jungle et des bruits de la nature. Compte tenu du contexte, certains sentiers et les plages ont été fermés afin de créer un itinéraire circulaire et ainsi éviter de croiser d’autres (rares) visiteurs. Il s’agit d’une excellente initiative à laquelle je me suis naturellement plié puisqu’elle permet de profiter du parc malgré le virus.
Alors certes, l’impossibilité de poser sa serviette sur une des plages du parc s’est avérée frustrante mais les animaux étaient toujours au rendez-vous. J’ai ainsi pu observer de nombreux crabes, un toucan, des iguanes, des agoutis, un paresseux de loin et des singes capucins en plein festin ! Je suis donc resté moins longtemps que d’habitude mais j’ai pu apprécier d’autres aspects du parc et surtout profiter d’un calme exceptionnel pour Manuel Antonio.
Avant de quitter la région, j’ai fait une pause déjeuner eu restaurant Barba roja. Seules 2 tables étaient prises dans ce restaurant qui accueille généralement des groupes. Peu importe, il aurait été dommage de ne pas profiter de cette vue imprenable sur l’océan Pacifique avant de rentrer à la maison ! L’occasion aussi de faire un bilan du week-end et de constater qu’avec principalement des activités en extérieur, et une population conscientisée, le Costa Rica reste en mesure d’accueillir des visiteurs en toute circonstance.
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